L’entraîneur Carlo Ancelotti a déclaré que le Real Madrid devait prendre ses responsabilités après avoir été accusé d’être impliqué dans une évasion fiscale.

Le 2 avril, l’entraîneur italien a comparu devant le tribunal de la capitale Madrid pour assister au premier procès lié aux accusations d’évasion fiscale. Ancelotti est accusé de ne pas avoir déclaré les revenus provenant des droits d’image dans ses déclarations fiscales entre 2013 et 2015. C’est à cette époque que l’entraîneur italien dirigeait le Real Madrid lors de son premier mandat.
En 2020, l’ancien entraîneur de l’AC Milan a été poursuivi pour des impôts impayés d’un montant de 1 million d’euros. Le parquet espagnol a requis une peine de 4 ans et 9 mois de prison et une amende de 3,2 millions d’euros contre l’entraîneur Ancelotti.
De son côté, l’entraîneur italien a indiqué avoir remboursé 1,5 million d’euros au fisc. Lors du procès, le stratège de 65 ans a soutenu que le Real Madrid lui avait offert une partie de son salaire en guise de prêt pour les droits d’image. À l’époque, Ancelotti pensait que la différence serait incluse dans le salaire qu’il avait convenu avec le club (environ 6 millions d’euros).
Ancelotti a comparu devant le tribunal le 2 avril. Photo : Reuters. |
« Je n’ai jamais pensé à tricher », a déclaré l’entraîneur italien. « Je n’étais pas propriétaire d’une société de gestion des droits d’image, surtout pendant ces deux années. »
Ancelotti a également souligné que le Real Madrid doit assumer la responsabilité de résoudre les problèmes avec les autorités fiscales.
« Je ne m’intéressais qu’à gagner 6 millions d’euros en trois ans. Je n’ai pas réalisé qu’il y avait quelque chose d’anormal et je n’ai reçu aucune notification indiquant que le parquet enquêtait sur moi », a ajouté Ancelotti.
Click here to preview your posts with PRO themes ››
L’entraîneur italien a encore une chance d’éviter une peine de prison. Il pourrait négocier avec le gouvernement pour parvenir à un accord, qui inclurait le paiement d’une amende pour régler l’affaire et éviter un long procès.
Il s’agit d’un choix courant dans les affaires d’évasion fiscale en Espagne, où des personnalités de premier plan choisissent de régler à l’amiable et de payer des amendes pour minimiser les conséquences juridiques.